jeudi 14 avril 2016

Enfin, j'écris!


Cela fait un moment que je ne suis pas passée par là. Il doit y avoir de la poussière, des toiles d'araignée,des bestioles ci et là,... Le temps que j'arrange tout cela...

Voilà! Le ménage est fait. 

Eh bien, je commence par donner la raison de mon absence. En fait, j'ai eu un petit...que dis-je? un gros coup de mou. C'est ce qu'on appelle le syndrome de la page blanche. C'est un blocage dû au manque d'inspiration. Vous allez vous dire: cela n'arrive qu'aux écrivains! Figurez vous que non, tout le monde peut avoir un blocage devant une feuille blanche ou un écran blanc. Un élève peut se retrouver dans cette situation devant une dissertation, un journaliste face à un article ou encore une secrétaire qui a un rapport à rédiger,etc. 

Selon certains articles lus sur internet, l'une des choses à faire pour vaincre ce syndrome est d'ECRIRE. Oui ! Vous avez bien lu. Il faut écrire quand on a du mal à écrire. C'est fou non? Il faut écrire tout ce qu'on peut noter: liste de course, de taches à faire, un mémo, etc.enfin tout et n'importe quoi du moment où on arrive à remplir une feuille.
Moi j'ai écris ce qui me passait par la tête, en espérant que cela résoudra mon problème (s'il ne l'est déjà).
A la prochaine...

PS: Lire et commenter l'article fait aussi parti du processus...enfin je crois.

dimanche 20 décembre 2015

Ah l'heure!

Bientôt 2015 sera un souvenir et nous acceuillerons la nouvelle année avec de nouvelles résolutions. A propos de résolutions, il faudrait qu'on en prenne une particulière,banale peut-être mais importante.

Cette période festive est aussi le moment où se succèdent les évènements culturels:concerts,expositions d'arts,pièces de theâtres,... A priori,tous ces évènements n'ont rien en commun à part leur aspect divertissant et culturel. Mais détrompez-vous! Ils ont un point commun: ils ne commencent presque jamais à l'heure définie.

A qui la faute? Au public ou aux organisateurs.
Chacun se rejèterai bien la faute mais essayons d'analyser avant de désigner un coupable.

D'abord les organisateurs.Nous savons tous que l'organisation de tout évènement est un parcours assez difficile. Le travail à abbattre n'est pas des moindres,il faut des mois de préparation pour un spectacle de quelques heures. Quand arrive le jour J, il faut effectuer les derniers réglages avant l'arrivée du public; ce qui n'est pas souvent le cas sous nos cieux.Le public assiste à tout ce qui lui devrait être caché: mise en place de la sonorisation, disposition dans la salle, balance,...et j'en passe. Ou alors,ce sont les membres du staff qui font un défilé incessant, des va-et-vient à n'en point finir sans même daigner expliquer aux personnes déja présentes,les raisons du retard du spectacle. Et plus encore! Ce sont là,des cas parmi tant d'autres.

"Un homme averti en vaut deux",cet adage revient quand on se rend à un évènement culturel. Si j'ai assisté à une des scènes citées plus haut,je ne m'empresserai pas d'être ponctuel à plus forte raison s'il s'agit du même organisateur. C'est ainsi que le public se donne une marge de retard plus ou moins raisonnable.

Les deux camps ont chacun une part de responsabilité dans ce problème. Il faudrait donc trouver une solution pour essayer d'éradiquer petit à petit ce mal qui fait coller une mauvaise etiquette (celle du retard biensur!) aux représentations culturelles.

Pour les organisateurs, la solution serait de :
¤ débuter le spectacle à l'heure indiqué,même avec un petit public.
¤ne pas attendre l'arrivée d'une quelconque "autorité" pour commencer le show
¤faire les derniers réglages des heures  avant le spectacle.

Et pour le public...eh bien il sera à l'heure si on l'y éduque,tâche à laquelle doivent s'atteler les organisateurs d'évènements. Car,je l'avoue, j'ai moi-même besoin d'y être éduquée.

Et vous,le retard des spectacles est-il courant chez vous? Êtes-vous toujours ponctuel à ces spectacles?

mercredi 1 juillet 2015

Dans la cour du Roi Béhanzin

Sous un parasol décoré avec les symboles des rois du "Danhomè"(actuel Bénin),le roi fait son entrée accompagné des reines, servantes et suppléants qui chantent ses louanges.
Il entonne la première chanson et c'est parti pour une heure et demi de danses cérémonielles et royales d'Abomey.






Nous ne sommes pas au royaume d'Abomey mais dans l'enceinte de l'institut Goethe de Lomé qui a été transformé en cour royale pour la circonstance.
Mouvements de bras,de pieds,trémoussement du corps sous le rythme des tambours,cloches et hochets;tel était le rêve du roi Gbè hanzin ayi djrè qui a voulu laissé en héritage un patrimoine musical et chorégraphique.
De la danse Zinli à la danse Sogoè en passant par Agbadja, le conservatoire des danses cérémonielles et royales d'Abomey a exaucé le rêve du roi Behanzin à travers des chorégraphies aussi originales les unes que les autres.
Princes et princesses,soldats victorieux d'une bataille,guerrières amazones en état de possession, tous se sont succédés sur la scène avec une énergie débordante et des tenues dignes de cérémonies royales.
Le roi a exécuté avec joie toutes les danses. Un roi heureux qui a  récompensé son peuple en lançant des pièces neuves en direction du public,à la fin de la cérémonie.
Ce rêve du roi Behanzin est un patrimoine culturel riche laissé aux générations futures,qui, on l'espère, continueront de valoriser la diversité culturelle du Dahomey.



mardi 30 juin 2015

Mohamed Ali sur scène

"M'appelle Mohamed" a posé ses valises à Lomé ce dimanche 28 juin.Sur scène,le comédien burkinabé Etienne Minoungou a offert un spectacle inoubliable au public togolais.
Gauche! Droite! Coup de poing! Hypercut! Mohamed Ali a demontré son talent de boxeur sur le ring-que dis-je?-sur la scène du centre culturel Fil bleu Arema.
Etienne Minougou,dans la peau du célèbre boxeur et aussi dans la sienne,a offert un spectacle inédit au public togolais.
L'un s'exprime sur le ring et l'autre sur scène mais tous les deux ont un point commun: ils sont noirs et combattent pour s'en sortir et faire entendre leur voix.
''M'appelle Mohamed Ali" rappelle les grands combats de Cassius Clay alias Mohamed Ali sur le ring et aussi son combat contre la guerre au Vietnam.
Loin d'être une éloge à Mohamed Ali ou un récit de la vie de ce dernier, ce monologue d'un peu plus d'une heure,mettant en scène Mohamed Ali le boxeur et Etienne Minoungou le comédien, est une invitation à la prise de conscience du peuple noir, qui a longtemps été opprimé par l'Occident.
Malheureusement,le public n'a pas repondu présent et parmi les quelques personnes qui ont assisté au spectacle,on pouvait remarquer la présence de plusieurs acteurs culturels.Cela est bien dommage surtout pour la jeunesse qui devrait s'interresser à l'art sous toutes ces formes.
C'est aussi le lieu d'attirer l'attention des autorités pour la mise en place d'une vraie politique culturelle car,comme l'a dit Etienne Minoungou "l'art permet au peuple de développer son imagination et par ricochet développer le pays".
Etienne Minoungou s'arrêtera à Abidjan pour la prochaine étape de la tournée.
Xa vaut le tour. On en ressort marqué car loin de ressembler à ce à quoi on s'attendait ou s'imaginait (pour ma part en tout cas!).
C'est du théâtre et du bon!

jeudi 18 décembre 2014

Toc toc...c'est moi 2015!

La ferveur des fêtes, les villes,les magasins et les maisons se métamorphosent en lumière, à la télévision les émissions arborent des décors de fête,des publicités nous rappelent sans cesse les offres spéciales pour la fin de l'année.


A cette période de l'année,on a l'impression que les événements s'enchaînent et que les heures deviennent des minutes. Pourtant,les jours durent toujours 24 heures, le soleil se lève et se couche comme d'habitude.
L'euphorie des fêtes emporte tout le monde,petits et grands: les enfants qui ont hâte d'ouvrir les cadeaux du Père Noël,le père de famille qui se démène pour offrir de belles fêtes à sa famille, la mère de famille qui fait des emplettes pour les fêtes,la jeune fille qui cherche celui qui va la "gérer" pour les fêtes, le mari qui élabore un plan pour "doubler" sa femme et fêter avec sa maîtresse,...bref! Chacun se prépare à sa manière.

Loin de cet engouement, l'arrivée d'une nouvelle année est aussi le temps des rétrospectives,des bilans et des perspectives. On fait le point de l'année écoulée (échec,réussite,mauvaises expériences,belles rencontres, déceptions,...tout y passe) et on se fixe des objectifs pour la nouvelle année. Seul,en famille ou en groupe,cet exercice est d'autant plus important qu'il nous offre l'opportunité de nous remettre en question.

Pour ma part, 2014 a été riche en rencontre et en expérience. La chance et l'amour m'ont souri, mais ce n'est pas fini et le meilleur reste à venir. Déception,joie et larmes ont aussi été au rendez-vous.                                                                                    J'ai aimé,j'ai été déçue, j'ai déçu,j'ai ri,j'ai pleuré,j'ai fait pleuré,j'ai fait des rencontres,j'ai perdu des amis,j'ai fait de nouvelles expériences.

Savoir reconnaître ses erreurs et s'excuser c'est une de mes résolutions pour la nouvelle année. Je m'excuses donc auprès de tout ce que j'ai déçu et que j'ai offensé.Je ne suis pas parfaite et je ne peux que m'excuser.
Comme vous tous,j'espères mieux pour 2015.

Merci à tout ceux qui ont embelli mon année spécialement ma famille. J'aurais aimé être avec elle pour cette fin d'année.

Et vous,quelles sont vos résolutions pour 2015?

Joyeux Noël! Bonne,heureuse et sainte année 2015.

vendredi 21 novembre 2014

L’art s’exprime

L’île de Gorée accueille jusqu'au 29 mars l’exposition Formes et paroles dans le cadre du XVe sommet de la francophonie. Dix artistes de neuf  pays d’Afrique et d’Europe y sont représentés à travers  les arts plastiques et la bande dessinée.

C’est une multitude d’œuvres culturelles et artistiques qui ont envahi l’île de Gorée, des planches de bandes dessinées aux installations diverses. Le centre socioculturel Boubacar Joseph Ndiaye de l’île de Gorée a abrité les bédéistes  qui ont eu la liberté de concevoir 15 planches autour de thème de l’exposition.  Chaque artiste a appréhendé le thème à sa manière en laissant libre cours à son imagination tout en se basant sur la culture de son pays. C’est ainsi qu’avec le béninois Hector Sonon, on retrouve le Vaudou Sakpata : dieu de la terre. On découvre à travers ces 15 planches l’histoire d’un peuple qui se bat pour sa terre.  Pour l’artiste « le vaudou s’accompagne de la parole », ce qui explique son choix en adéquation avec le thème.  La bande dessinée sénégalaise est représentée par Odia et TT Fons. Journaliste caricaturiste, TT Fons nous amène à Dakar avec Goorgoorlou et Michel Dupont. L’on se souvient de ce personnage crée en 1987, qui fait la satire de la société sénégalaise, il a été porté aux écrans  depuis quelques années. Al’Mata et Jason Kibiswa sont les dignes représentants de la République démocratique du Congo. Les travaux de tous ces bédéistes sont réunis dans l’ouvrage L’Afrique en partage qui s’est arraché comme des petits pains. Les artistes n’ont pas manqué de dédicacer les livres en gribouillant quelques dessins pour chaque lecteur.

Les artistes plasticiens eux ont pris d’assaut divers sites de l’ile où sont exposées, en plein air, leurs œuvres. Les installations sont aussi originales les unes que les autres, des démarches artistiques différentes ouvertes sur le monde contemporain.
 L’artiste vietnamien Trân Trong Vû a choisi les fleurs comme thèmes. Elles lui rappellent les fleurs qu’il apportait lors  des visites à sa mère malade. Ces fleurs sont  faites de sachets plastiques qui recèlent des mots.  Une maison avec  des briques faites de miroirs et de mots, c’est l’œuvre de la congolaise Bill Kouélany. Nadia Myre du Canada a voulu retracé l’histoire de l’esclavage à travers 2 installations, un cube de briques avec des inscriptions et une trame sonore s’échappant de filets de pêche. MATAM,ces lettres sculptées dans le métal sont l’œuvre du Sénégalais Ndary Lo qui place son travail sous le thème du Déplacement.

Le musée Dapper, initiateur  de cette exposition s’implique activement dans des projets culturels et pédagogiques  afin de préserver le patrimoine artistique africain.

Toutes ces œuvres sont à découvrir sur l’île de Gorée jusqu'au 29 mars 2015.

jeudi 13 novembre 2014

TATA m'a sauvé...

Le quotidien dakarois : l'attente du bus
Le transport en commun par excellence à Dakar,c'est le bus. Il y a d'abord les Dakar Dem Dikk ( ne me demandez ce que cela veut dire), les TATA et les cars rapides (et pour être rapides, ils le sont!).

Si vous êtes pressés et que vous ne pouvez pas attendre le bus, c'est le car rapide qu'il vous faut; il vous amène aussi rapidement que possible comme son nom l'indique.En plus,c'est moins cher( entre 50 et 100 francs CFA).Quant au Dakar Dem Dikk, son tarif maxi est de 150 francs CFA. 
Mais mon quotidien, ce sont les TATA. des mini-bus qui desservent presque tous les quartiers de Dakar. Le hic, c'est qu'ils mettent souvent du temps à arriver et il faut être patient et attendre sous un soleil de plomb.  Il arrive aussi qu'ils soient tellement pleins qu'ils dépassent certains arrêts.

On y voit de tout dans ces bus: le mardi c'était un vieillard qui demandaient de l'argent pour payer des médicaments, ce jeudi un jeune aveugle qui demandait aussi l’aumône, et le meilleur pour la fin: une jeune fille qui m'a épaté dans le bus cet après-midi. Voilà le décor,le bus est un peu plein, il est gentiment demandé aux passagers du bus d'avancer pour en  laisser monter d'autres,demande à laquelle la demoiselle a refusé de se plier et a commencé un vacarme pas possible(je suis sûre qu'elle était déjà sur les nerfs), elle était tellement à  fond dans son plaidoyer que...sa perruque tomba.La honte (ça c'est moi à sa place), mais c'est mal la connaitre,elle a remis son ''greffage'' et a continué son bruit. Tout le monde semblait contre elle mais elle ne pouvait pas lâcher l'affaire vu ce qu'elle avait déjà entamé. Je ne saurai vous dire comment cela c'est terminé car je suis descendu avant elle (dommage non?J'aurais aimé mieux m'affairer pour mieux vous raconter je veux dire!).

Ah Dakar...