jeudi 18 décembre 2014

Toc toc...c'est moi 2015!

La ferveur des fêtes, les villes,les magasins et les maisons se métamorphosent en lumière, à la télévision les émissions arborent des décors de fête,des publicités nous rappelent sans cesse les offres spéciales pour la fin de l'année.


A cette période de l'année,on a l'impression que les événements s'enchaînent et que les heures deviennent des minutes. Pourtant,les jours durent toujours 24 heures, le soleil se lève et se couche comme d'habitude.
L'euphorie des fêtes emporte tout le monde,petits et grands: les enfants qui ont hâte d'ouvrir les cadeaux du Père Noël,le père de famille qui se démène pour offrir de belles fêtes à sa famille, la mère de famille qui fait des emplettes pour les fêtes,la jeune fille qui cherche celui qui va la "gérer" pour les fêtes, le mari qui élabore un plan pour "doubler" sa femme et fêter avec sa maîtresse,...bref! Chacun se prépare à sa manière.

Loin de cet engouement, l'arrivée d'une nouvelle année est aussi le temps des rétrospectives,des bilans et des perspectives. On fait le point de l'année écoulée (échec,réussite,mauvaises expériences,belles rencontres, déceptions,...tout y passe) et on se fixe des objectifs pour la nouvelle année. Seul,en famille ou en groupe,cet exercice est d'autant plus important qu'il nous offre l'opportunité de nous remettre en question.

Pour ma part, 2014 a été riche en rencontre et en expérience. La chance et l'amour m'ont souri, mais ce n'est pas fini et le meilleur reste à venir. Déception,joie et larmes ont aussi été au rendez-vous.                                                                                    J'ai aimé,j'ai été déçue, j'ai déçu,j'ai ri,j'ai pleuré,j'ai fait pleuré,j'ai fait des rencontres,j'ai perdu des amis,j'ai fait de nouvelles expériences.

Savoir reconnaître ses erreurs et s'excuser c'est une de mes résolutions pour la nouvelle année. Je m'excuses donc auprès de tout ce que j'ai déçu et que j'ai offensé.Je ne suis pas parfaite et je ne peux que m'excuser.
Comme vous tous,j'espères mieux pour 2015.

Merci à tout ceux qui ont embelli mon année spécialement ma famille. J'aurais aimé être avec elle pour cette fin d'année.

Et vous,quelles sont vos résolutions pour 2015?

Joyeux Noël! Bonne,heureuse et sainte année 2015.

vendredi 21 novembre 2014

L’art s’exprime

L’île de Gorée accueille jusqu'au 29 mars l’exposition Formes et paroles dans le cadre du XVe sommet de la francophonie. Dix artistes de neuf  pays d’Afrique et d’Europe y sont représentés à travers  les arts plastiques et la bande dessinée.

C’est une multitude d’œuvres culturelles et artistiques qui ont envahi l’île de Gorée, des planches de bandes dessinées aux installations diverses. Le centre socioculturel Boubacar Joseph Ndiaye de l’île de Gorée a abrité les bédéistes  qui ont eu la liberté de concevoir 15 planches autour de thème de l’exposition.  Chaque artiste a appréhendé le thème à sa manière en laissant libre cours à son imagination tout en se basant sur la culture de son pays. C’est ainsi qu’avec le béninois Hector Sonon, on retrouve le Vaudou Sakpata : dieu de la terre. On découvre à travers ces 15 planches l’histoire d’un peuple qui se bat pour sa terre.  Pour l’artiste « le vaudou s’accompagne de la parole », ce qui explique son choix en adéquation avec le thème.  La bande dessinée sénégalaise est représentée par Odia et TT Fons. Journaliste caricaturiste, TT Fons nous amène à Dakar avec Goorgoorlou et Michel Dupont. L’on se souvient de ce personnage crée en 1987, qui fait la satire de la société sénégalaise, il a été porté aux écrans  depuis quelques années. Al’Mata et Jason Kibiswa sont les dignes représentants de la République démocratique du Congo. Les travaux de tous ces bédéistes sont réunis dans l’ouvrage L’Afrique en partage qui s’est arraché comme des petits pains. Les artistes n’ont pas manqué de dédicacer les livres en gribouillant quelques dessins pour chaque lecteur.

Les artistes plasticiens eux ont pris d’assaut divers sites de l’ile où sont exposées, en plein air, leurs œuvres. Les installations sont aussi originales les unes que les autres, des démarches artistiques différentes ouvertes sur le monde contemporain.
 L’artiste vietnamien Trân Trong Vû a choisi les fleurs comme thèmes. Elles lui rappellent les fleurs qu’il apportait lors  des visites à sa mère malade. Ces fleurs sont  faites de sachets plastiques qui recèlent des mots.  Une maison avec  des briques faites de miroirs et de mots, c’est l’œuvre de la congolaise Bill Kouélany. Nadia Myre du Canada a voulu retracé l’histoire de l’esclavage à travers 2 installations, un cube de briques avec des inscriptions et une trame sonore s’échappant de filets de pêche. MATAM,ces lettres sculptées dans le métal sont l’œuvre du Sénégalais Ndary Lo qui place son travail sous le thème du Déplacement.

Le musée Dapper, initiateur  de cette exposition s’implique activement dans des projets culturels et pédagogiques  afin de préserver le patrimoine artistique africain.

Toutes ces œuvres sont à découvrir sur l’île de Gorée jusqu'au 29 mars 2015.

jeudi 13 novembre 2014

TATA m'a sauvé...

Le quotidien dakarois : l'attente du bus
Le transport en commun par excellence à Dakar,c'est le bus. Il y a d'abord les Dakar Dem Dikk ( ne me demandez ce que cela veut dire), les TATA et les cars rapides (et pour être rapides, ils le sont!).

Si vous êtes pressés et que vous ne pouvez pas attendre le bus, c'est le car rapide qu'il vous faut; il vous amène aussi rapidement que possible comme son nom l'indique.En plus,c'est moins cher( entre 50 et 100 francs CFA).Quant au Dakar Dem Dikk, son tarif maxi est de 150 francs CFA. 
Mais mon quotidien, ce sont les TATA. des mini-bus qui desservent presque tous les quartiers de Dakar. Le hic, c'est qu'ils mettent souvent du temps à arriver et il faut être patient et attendre sous un soleil de plomb.  Il arrive aussi qu'ils soient tellement pleins qu'ils dépassent certains arrêts.

On y voit de tout dans ces bus: le mardi c'était un vieillard qui demandaient de l'argent pour payer des médicaments, ce jeudi un jeune aveugle qui demandait aussi l’aumône, et le meilleur pour la fin: une jeune fille qui m'a épaté dans le bus cet après-midi. Voilà le décor,le bus est un peu plein, il est gentiment demandé aux passagers du bus d'avancer pour en  laisser monter d'autres,demande à laquelle la demoiselle a refusé de se plier et a commencé un vacarme pas possible(je suis sûre qu'elle était déjà sur les nerfs), elle était tellement à  fond dans son plaidoyer que...sa perruque tomba.La honte (ça c'est moi à sa place), mais c'est mal la connaitre,elle a remis son ''greffage'' et a continué son bruit. Tout le monde semblait contre elle mais elle ne pouvait pas lâcher l'affaire vu ce qu'elle avait déjà entamé. Je ne saurai vous dire comment cela c'est terminé car je suis descendu avant elle (dommage non?J'aurais aimé mieux m'affairer pour mieux vous raconter je veux dire!).

Ah Dakar...

mardi 11 novembre 2014

Vue d'ensemble

 Donner à soi-même et aux autres les moyens de comprendre le monde, tel est la tâche du journaliste qui doit être toujours a l’affût de  l'information pour rapporter au public les faits tels qu'ils se présentent et non tels qu'ils sont présentés.
 
Un journaliste doit souvent sortir de son cadre habituel pour découvrir d'autres horizons et les pratiques du métiers dans d'autres pays. C'est ce luxe que je me suis offert  en allant à la découverte du métier de journaliste au Sénégal,pays de la Teranga. Et je peux affirmer que c'est un autre monde. Je découvre de nouvelles personnes, une autre culture, une autre atmosphère,un autre cadre de vie,...bref tout est nouveau et différent. 

J'essaierais tant bien que mal de transcrire ce que je vois et apprends pour faire partager mon aventure journalistique.